Qui est Luc GEIGER ?

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Pourquoi Luc GEIGER  a-t-il voué sa vie à cette quête ?

Luc GEIGER a vécu une enfance difficile avec un père régulièrement violent quand il n'était pas absent.
Enfant précoce, il a appris à lire par lui-même, ce qui lui a fait sauter le cours préparatoire.

Luc était alors le plus petit de sa classe, effrayé de ce qui lui arrivait.

Il a très vite été la cible des moqueries et le souffre-douleur des petits caïds en culotte courte.

Vous découvrirez dans la vidéo ci-dessus un épisode de sa vie particulièrement pénible (l'épisode du bus).

Parallèlement à cette difficulté, il brillait comme gymnaste : il était parmi les 20 meilleurs français de sa génération.
Il adorait être en public lors des compétitions de gymnastique dans lesquelles il se sentait pousser des ailes.

Ce contraste entre, d'une part sa panique de parler en public et son inadaptation sociale, et d'autre part son exaltation de performer en public provoquait une souffrance intolérable.
Pour s'en sortir, Luc Geiger se réfugiait dans son imaginaire débordant et dans une boulimie de livre.

C'est ainsi qu'à l'âge de 16 ans, il a lu un livre qui promettait de le libérer de sa timidité.
Ce livre, même s'il n'a par réussi à libérer Luc de sa timidité, lui a donné de l'espoir et déclenché une passion qui ne devait jamais s'éteindre pour le fonctionnement optimal du cerveau.
Il n'a eu de cesse depuis de chercher à  se débarrasser de cette limite émotionnelle qu'il vivait comme un véritable handicap.
Il avait tellement honte de cette incapacité qu'il n'en a jamais parlé à personne et qu'il la masquait sous un comportement souvent provocateur.

Comme il était, pour lui, à cette époque, impensable de consulter un thérapeute, un coach ou un psychologue, il a décidé de se former à toutes les techniques de psychothérapie qu'il rencontrait et d'en profiter pour en faire sa propre auto-thérapie.

C'est ainsi qu'il s'est formé aux multiples thérapies qui sont listées ci-dessus.

Pour lutter contre cette timidité maladive, Luc GEIGER s'est inscrit à une école professionnelle de théâtre, a suivis des cours de chant, de prise de parole en public, d'orateur, de formateur, bref de tout ce qui lui permettait de repousser ses limites.

Tout ce travail sur lui-même lui avait apparemment permis de gagner en assurance.

Pourtant, cette apparence d'assurance n'était qu'un château de cartes qui s'écroulait lamentablement dès qu'il n'avait plus la force de faire semblant.
À chaque fois qu'il était un peu trop stressé ou fatigué, il se remettait à rougir, à suer, à ne plus arriver à trouver ses mots, à bafouiller lamentablement et  à perdre complètement ses moyens.
Luc se retrouvait donc, régulièrement désespéré de parvenir un jour à vivre une vie normale.
Il avait souvent, dans ces moments-là, la tentation d'en finir définitivement, mais son instinct de survie a toujours réussi à l'empêcher de commettre l'irréparable.

Il a ainsi continué sa quête pendant plus de 28 ans, jusqu'au mois d'aout 2008.

Il a, en effet, vécu un évènement qui allait définitivement bouleverser le reste de sa vie.
Il y avait, au mois d'août, un festival de piano auquel Luc GEIGER a assisté comme spectateur.
Au cours de ce festival, par un bel après-midi, un des artistes avait organisé un cours public d'improvisation au piano.

Par bravade et provocation, Luc GEIGER s'est proposé comme volontaire alors qu'il ne connaissait rien à la pratique de cet instrument.
Il s'attendait à avoir la gorge sèche, les mains moites, le cœur battant et le souffle court, et qu'il allait devoir se maitriser en force comme d'habitude, mais aucune de ces manifestations n'est apparue.
Un peu étonné par cet état de fait, il a suivi les instructions de l'artiste et a commencé à jouer avec les touches du piano.
C'est alors que le miracle s'est produit, il a totalement oublié le public...
Si vous êtes timide, vous savez qu'il est normalement totalement impossible pour un timide d'oublier le public.
Ce jour-là, Luc GEIGER  a compris qu'il s'était passé quelque chose d'extraordinaire, car la boule d'angoisse qu'il devait combattre au quotidien dans toutes les situations sociales avait totalement disparu.

(la suite sur cette page dans Genèse de NERTI).

Il était traité de chouchou, d'autant plus que sa mère était institutrice de l'école de filles juste à côté de son école de garçons.

Dès ce moment, Luc GEIGER a développé une timidité maladive à chaque fois qu'il se trouvait à devoir s'exprimer devant un auditoire (à partir de 3 personnes), à chaque fois qu'il devait adresser la parole à un inconnu, et d'autant plus si cet inconnu était une inconnue (même s'il s'agissait de la boulangère).

GENESE de l'AUTO-NERTI

Suite à la libération de sa timidité maladive, Luc Geiger a cherché à comprendre et à reproduire ce résultat avec les clients de son cabinet.

Il faut dire qu'entre temps, à force de travailler sur lui et de se former il était devenu la personne de référence vers qui, ceux qui le connaissaient, se tournaient quand ils vivaient des difficultés personnelles.

Il a aussi ouvert son cabinet, car il a eu une révélation en pratiquant un exercice de développement personnel.
Dans cet exercice, on se demande ce qu'on voudrait accomplir avant de mourir s'il ne nous restait que 6 mois à vivre.

À son grand étonnement, Luc s'est rendu compte que la seule chose qui lui importait avant de mourir à ce moment là (en 2006), ce n'était pas de faire des grands voyages ou d'accomplir des choses extraordinaires.
C'était tout simplement de devenir psychothérapeute avant de mourir.
La seule réponse qui lui venait était d'ouvrir son cabinet de thérapie le lendemain matin : ce qu'il a finalement réalisé 6 mois plus tard.

Mais, revenons plutôt au moment de l'épisode du piano, en 2008.

Comme son cabinet marchait déjà bien, Luc pouvait essayer de libérer ses clients à leur tour en utilisant ce qui lui avait permis de se libérer.
Il s'est alors principalement focalisé sur les phobies car c'était ce qui était le plus facile à vérifier.
Parfois les résultats n'étaient pas au rendez-vous. Parfois les résultats prenaient quelques séances (ce qu'il trouvait déjà extraordinaire).
Et parfois, il suffisait de quelques minutes pour qu'une phobie se volatilise.
Luc était donc à ce moment là, d'une part passionné par la rapidité des résultats et le fait que les effets avaient l'air définitifs, et d'autres part dépité que cela ne marche pas en une seule séance dans la moitié des cas.
Il a alors approfondi ses recherches et ses expérimentations jusqu'au moment ou il s'est rendu compte qu'il y avait un ensemble de sensations bizarres ressenties par le sujet quand la séance était efficace.
C'est en lisant une étude qui établissait une corrélation forte entre les traumatismes crâniens des accidentés de la route et une augmentation significative des phobies qu'il a compris et synthétisé ce qu'il appellera ensuite le "Verrou Émotionnel".

Ce "Verrou Émotionnel" est le cœur de la méthode NERTI.

Chaque séance de nettoyage émotionnel n'a qu'un seul objectif, faire passer le sujet par ce verrou émotionnel qui va libérer instantanément et définitivement la réactivité émotionnelle anormale.

LE GRAND REVE de Luc GEIGER

Aujourd'hui, Luc Geiger veut continuer à impacter de plus en plus le monde.

Il se sent particulièrement touché par la misère émotionnelle de notre monde moderne et par la violence.
Il s'est donc donné deux missions particulièrement ambitieuses :

- Pour lutter contre la misère émotionnelle, il rêve de faire entrer l'éducation émotionnelle dans le cursus de base de l'éducation des enfants de cette planète.
- Pour lutter contre la violence :
Luc pense que l'être humain n'est pas fondamentalement violent : que cette violence (comme celle qu'il a subie de son père) n'est que la résultante d'une souffrance émotionnelle.
Il pense donc qu'en libérant la souffrance émotionnelle d'une grande partie de la population mondiale, cela fera disparaître la violence.
Son grand rêve est donc d'enseigner Auto-NERTI à 1 milliard de personnes avant son centième anniversaire.
Même s'il a bien conscience de l'ambition irréaliste que représentent ces deux missions, ce rêve lui donne la motivation pour persévérer.
Il dit souvent : "Même si je n'y parviens pas, même si tout devait s'arrêter demain, je serai déjà satisfait du chemin parcouru jusque là".